Cartes du Palais de la Porte dorée

Musée national de l'histoire de l'immigration

Intégré à l’Etablissement public du Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l'histoire de l'immigration est une institution culturelle, scientifique et pédagogique pluridisciplinaire : espaces d'exposition, salle de spectacle, cinéma, lieu de réflexion et de débat, activités artistiques. Il a pour mission de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessible au plus grand nombre l’histoire de l’immigration, pour faire connaître et reconnaître son rôle dans la France d’hier et d’aujourd’hui.

Le Musée national de l'histoire de l'immigration a fait de l'année 1983 une des dates pilier de l'histoire au sein de son nouveau parcours permanent, inauguré en juillet 2023. Plus grand mouvement civique pour l'égalité des droits des minorités ethniques et contre le racisme que l'histoire de France ait connu, la Marche de 1983 reflète le contexte de tensions et violences sociales et racistes de ce début des années 1980 mais aussi les conséquences directes de l'impensé du passé colonial français.

Pour l'année de son 40e anniversaire, le MNHI a lancé une collecte nationale d'archives relatives au patrimoine de la Marche, avec dans le viseur une typologie assez large (objets, documents, photographies, audios, vidéos...) pour assurer la prise en compte de ce mouvement sous tous ses angles. Afin d'intégrer également les dimensions locales de chaque étape du parcours historique, dont la Marche est composée, le Musée a choisi de s'associer à plus d'une vingtaine d'institutions présentes sur ce tracé, dans le but de collecter et valoriser mais aussi surtout, dans un premier temps, d'inventorier les archives disponibles au niveau national, dont cette carte intéractive a pour but de donner un aperçu.

Légendes :

- Journal Sans frontières "Marseille - Paris, je marche, moi non plus", éditions Sans frontières

- Photographie La marche pour l'égalité et contre le racisme, Strasbourg novembre 1983.©Amadou Gaye

- Bande dessinée Les Mohamed, planche n°275.©Jérôme Rullier

- Affiche héxagone "Marche pour l'égalité et contre le racisme - Paris 3 décembre".©Mehdi Lallaoui

- Affiche "Pour l'égalité et contre le racisme - 100 000 personnes le 3 décembre à Paris". ©Pierre Balme

En savoir plus :

Contact : collecte-1983@palais-portedoree.fr

Site : https://www.histoire-immigration.fr

Musées Gadagne

Le MHL – musée d’histoire de Lyon affirme sa fonction de musée de ville en lien avec les grandes questions contemporaines. Destiné aux habitant·es et aux touristes de passage, le MHL permet à ses visiteur·euses de comprendre la ville en reliant l’histoire urbaine collective à leurs propres parcours personnels.

Le musée a entrepris de collecter et de conserver un ensemble de documents et de témoignages autour de la Marche pour l’Égalité et contre le racisme lancée par les jeunes de l’association SOS Avenir Minguettes de Vénissieux soutenus par un réseau associatif local très actif. Cet ensemble est composé de dons du prêtre Christian Delorme, membre de la Cimade et co-organisateur de la Marche, de l’ancien marcheur et porte-parole de la marche Farid L’Haoua, et de Serge Perrin et Yvette Bailly du Mouvement pour une alternative non-violente.Ce fonds est composé de témoignages sonores, de documents d’archives (photographies, carte postale de soutien à la marche, affiche originale dessinée annonçant l’arrivée de la marche à Paris le 3 décembre, etc.), d’objets (disques vinyles du groupe de rock Carte de séjour), et de documentation (revues et ouvrages).

Une partie de ces documents est présentée au public dans les salles du musée consacrées aux luttes pour leurs droits et revendications des immigrés ou issus de l’immigration dans l’agglomération lyonnaise, dans le parcours Lyonnaises, Lyonnais ! dédié à la vie politique de la cité.

Légende :

Affiche "Marche pour l'égalité et contre le racisme", 1983, Mehdi Lallaoui

En savoir plus :

Contact : 04 78 42 03 61

Site web : https://www.gadagne-lyon.fr/

Archives municipales de Lyon

Les Archives municipales de Lyon conservent avant tout les archives des services municipaux. Toutefois, une politique de sauvegarde des archives privées en lien avec l’histoire lyonnaise a permis l’entrée et la préservation de fonds de particuliers et d’association. Les Archives de Lyon sont particulièrement attentives à la préservation des archives des luttes sociales.

En 2023, deux fonds emblématiques et importants pour l’histoire de la Marche pour l’égalité et contre le racisme ont été donnés aux Archives de Lyon : le fonds du MAN et le fonds Christian Delorme.

Le fonds du MAN (Mouvement pour une Alternation Non violente) – Lyon

Cette structure, très liée au père Christian Delorme, est l’une des organisatrices de la Marche avec la CIMADE. Les archives du Man contiennent plusieurs dossiers sur l’organisation de la Marche mais aussi sur les suites avec l’organisation de formations à la non-violence pour les jeunes, le soutien à Convergence 1984. Le fonds permet d’appréhender les questions d’organisation, d’échanges avec les autorités ou entre les organisateurs de la Marche et leurs soutiens. Le fonds, coté en 346 II est en cours de classement.

Le fonds Christian Delorme

Ces archives reprennent le parcours, les combats et les sujets d’études du père Christian Delorme. Elles reflètent ses grandes préoccupations : l’intégration de chacune et chacun dans la société, le dialogue interreligieux et l’engagement pour l’égalité. Cinq cartons d’archives concernent en particulier la Marche évoquant les violences policières et la grève de la faim qui l’ont précédée, la Marche elle-même, ainsi que ses commémorations. On trouve notamment quelques photographies de l’événement, de nombreux tracts et de la correspondance. Le fonds est complété par la bibliothèque du père Delorme riche de nombreux ouvrages et études universitaires sur la question. Cotées en 359 II, ces archives sont en cours de classement.

En savoir plus :

Site : https://www.archives-lyon.fr/

Contact : AML@mairie-lyon.fr

Archives municipales de La Courneuve

Les archives municipales de La Courneuve conservent et valorisent le patrimoine archivistique de la Ville. Elles procèdent actuellement à une numérisation et mise en ligne d'une partie importante de son fonds photographique.

Le 2 décembre 1983, la Marche pour l’égalité et contre le racisme fait une halte à La Courneuve, au cœur de la Cité des 4000 Logements. C’est une ville endeuillée qui accueille les Marcheuses et les Marcheurs, traumatisée par l’assassinat du jeune Toufik Ouanès quelques mois plus tôt par un voisin au pied d’une barre des 4000.

Signe des tensions qui accompagnent cette mobilisation, le local associatif qui devait accueillir la délégation de la Marche est vandalisée la veille, contraignant la Marche à un simple passage pour déposer une gerbe de fleurs au pied des 4000. De ce passage subsiste quelques archives éparses : le tract édité pour l’occasion par le comité de soutien à la Marche de Saint-Denis-La Courneuve, et une photographie anonyme de la Marche à La Courneuve accompagnée notamment par le maire communiste, James Marson.

La Courneuve traverse alors une crise profonde. Le grand ensemble des 4000 Logements est frappée par d’importantes malfaçons qui les rendent particulièrement insalubres. La crise économique provoque par ailleurs des licenciements par milliers dans les usines de la métallurgie qui structurent le territoire.

La mobilisation antiraciste ne cesse pas en 1983 et connaît notamment un nouvel épisode à La Courneuve en 1986 suite à l’assassinat du jeune Abdel Benyahia par un policier en 1986. C’est cette histoire de lutte, d’engagement et de solidarité qui se poursuit jusqu’aujourd’hui à laquelle la Ville a souhaité rendre hommage à l’occasion des 40 ans de la Marche par une programmation culturelle pluridisciplinaire.

Crédit photo : Auteur inconnu / Archives municipales de La Courneuve

En savoir plus :

Contact : Laurent.magre@lacourneuve.fr

Musée d'Histoire de la ville de Marseille

Cette affiche est celle de l’exposition itinérante Là où il y a eu oppression, il y a eu résistance, accueillie pour sa première étape au Musée d’Histoire de Marseille du 15 octobre 2023 au 14 janvier 2024 et conçue par deux membres du collectif Mémoires en marche de Marseille : Hanifa Taguelmint et Zohra Bouguenouche.

Cette exposition fait partie d’une programmation culturelle commémorant les 40 ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme entre 2023 et 2024 et portée par un collectifs d’acteurs directs de cette Marche : responsables associatifs et marcheurs permanents et militants, rassemblés en coordination nationale pour organiser des évènements dans les pôles symboliques : Marseille, lieu de départ de la Marche, Lyon, lieu de naissance de l’idée de la Marche et Paris, point d’arrivée.
L’exposition, sous forme de panneaux, transmet les mémoires des luttes des immigrations à Marseille des années 1970 à aujourd’hui et le récit de la Marche de 1983. Militante, elle traite de racisme, de contrôle et d’arrestations arbitraires, de ségrégation spatiale, d’accès aux droits, mais également des mouvements créés pour lutter contre cette précarité et de la prise de conscience militante de différentes générations jusqu’à aujourd’hui.

Légende :

Affiche de l’exposition "Là où il y a eu oppression, il y a eu résistance" 2023, photographie Pierre Ciot, conception graphique John&James

Collectif Mémoires en marche, Marseille

En savoir plus :

Site : https://www.musee-histoire-marseille-voie-historique.fr/fr/expositions

Association des marcheurs historiques de 1983

L'Association des marcheurs historiques de 1983, constituée par une partie des marcheurs de l'époque, fut créée en 2013 à l'occasion des 30 ans de la Marche. Celle-ci est née de la volonté de ceux-ci de poursuivre leur engagement et leur mobilisation dans le sens de l'action qui a été la leur en 1983, notamment à travers un travail sur la transmission de la mémoire de l'immigration et de ses luttes.

En savoir plus :

Site : https://marcheegalite1983.wordpress.com/

Contacts :

marcheegalite1983@gmail.com

Djamel Atallah

06 34 53 80 30

djamel.atallah@yahoo.fr

Youcef Sekimi

06 23 22 80 77

youcef.sekimi@sfr.fr

Farid L'haoua

06 76 16 98 32

faridlhaoua@gmail.com

Archives de la CFDT

Dès l’origine, la CFDT a eu la volonté de conserver la mémoire de ses engagements. En 1985 naît le service d’Archives confédérales et, en 1994, celui des Archives interfédérales, dotés d’une équipe d’archivistes chargée de la collecte, du classement, de la conservation et du partage de ce patrimoine inédit du paysage syndical français. Elle conserve aussi les archives de son passé commun à la CFTC.

La Marche des beurs

« Partis une dizaine de Marseille, ils se sont retrouvés cent mille à Paris. Une marche qui prouve que le racisme n’est pas inéluctable dans notre pays ; elle ne doit pas rester sans lendemain » : c’est le sous-titre d’un article consacré à l’événement dans CFDT Magazine en janvier 1984.

C’est ainsi que les Archives CFDT ont pu être mobilisées pour documenter cette « marche des beurs ». On y trouve notamment un dossier papier intitulé « Marche contre le racisme » documentant les différentes marches du 15 octobre au 3 décembre 1983. Il se compose de tracts, de correspondance, de notes confédérales et fédérales, de communiqués de presse et de brochures d’information. Il provient du Secrétariat immigrés, lui-même issu du Secteur Société Libertés (CH/8/1721).

On pourra aussi mobiliser la presse confédérale, puisque Syndicalisme hebdo (CJ/4/1 à 83) s’en est fait l’écho par quelques articles datant du 24 novembre 1983 (n°1992), du 1^er décembre 1983 (n°1993) et du 8 décembre 1983 (n°1994). CFDT Magazine (CJ/8/1 à 46) de janvier 1984 y consacre un article intitulé « Les youyous de la liberté ». Deux séries de photographies provenant de Syndicalisme hebdo, et versées aux Archives CFDT, documentent aussi cette marche. On y trouve notamment quelques clichés avec Edmond Maire (CE/6/1983, consultation sur demande).

Photographie : Edmond Maire, secrétaire général de la CFDT, Mulhouse, novembre 1983. CE/6/1983/4902

Coll. Archives CFDT.

En savoir plus :

Adresse : 49 avenue Simon Bolivar (Paris 19)

Coordonnées : archives@cfdt.fr

Site internet : https://archives.memoires.cfdt.fr/

La Contemporaine

La contemporaine est tout à la fois une bibliothèque, un centre d’archives et un musée. Ses collections — plus de 4,5 millions de documents : livres, journaux, revues, brochures, tracts, archives sur tous supports, documents audiovisuels, photographies, affiches, peintures et dessins, objets, etc. — documentent l’histoire politique et sociale des mondes contemporains en France, en Europe et dans le monde (XXe et XXIe siècles). On peut y consulter, notamment, de nombreux matériaux au sujet des mobilisations « de l’immigration » en France. La contemporaine ne conserve que des archives privées, versées par des collectivités (associations, partis, mouvements, etc.) ou des particuliers (militants associatifs ou politiques, par exemple) : selon les cas, les mobilisations peuvent ainsi être saisies « de l’intérieur », et/ou par l’exploration des fonds de collectivités soutenant ces luttes.

Accessible à partir de la page d'accueil de son site, deux catalogues permettent de s’orienter dans les collections : le Catalogue général recense les documents de bibliothèque (livres, brochures, journaux, revues, etc.) ; le catalogue Calames donne accès aux inventaires des fonds d’archives et des collections muséales.

Située sur le campus de l’université de Nanterre, à proximité de la gare RER-SNCF Nanterre-Université, La contemporaine est ouverte, gratuitement, à tous les publics. L’atelier de l’Histoire, exposition permanente, propose une réflexion sur les sources à partir desquelles s’écrit l’histoire du temps présent. Une exposition temporaire est aussi présentée chaque année, de novembre à mars, sur des sujets divers en relation avec les collections de l’établissement.

31 octobre 1983, accueil de la Marche à Grenoble. Le témoignage des membres de l’association Parfum de la terre.

Le 31 octobre 1983, les marcheur.ses rejoignent Grenoble en train, après leur étape à Lyon. Ils.elles sont attendu.es par des associations locales, dont « Parfum de la terre » qui reçoit quelques marcheuses pour un dîner avant une soirée collective dans le grand ensemble de La Villeneuve. Le lendemain, l’association se joint à la Marche, jusqu’à Voiron.

Lancée à Grenoble en 1981 par Cherifa Ben Achour, sociologue tunisienne, « Parfum de la terre » accompagne les femmes immigrées ou filles d’immigré.es dans leur apprentissage linguistique et la valorisation de leurs savoirs-faires, proposant ateliers et formations dans un but d’indépendance financière.

Les témoignages de ses membres, rédigés en novembre 1983, donnent à voir l’organisation concrète des habitant.es et structures locales à l’arrivée des marcheur.ses dans l’une des villes-étapes, ainsi que les rencontres festives qui ponctuent la Marche. Ils laissent aussi transparaître, en filigrane, la division genrée du travail militant – l’investissement des femmes dans les comités d’accueil, à l’arrière, qui tranche avec leur relatif éloignement des moments de visibilité publique.

Ces écrits (deux montrés ici parmi les six conservés) furent envoyés en décembre 1983 au siège national de la Cimade, probablement par une structure tierce qui lui était liée, comme un groupe local. Dans le fonds Cimade consultable à La contemporaine, la documentation relative à la Marche montre l’implication de l’antenne régionale lyonnaise – davantage que le siège national – dans l’organisation globale de l’événement (logistique, aspects financiers, lien avec les associations chargées de l’accueil, communication), notamment sous l’impulsion de Jean Costil et de Christian Delorme.

Source :

La contemporaine, Fonds Cimade, carton coté F delta 2149/2443 (« Organisation de la campagne "Droit de réponse, devoir de paix", de la Marche pour l'égalité et contre le racisme »).

Au sujet de l’association Parfum de la terre, voir l’article « Parfum de leur terre. Tunisiennes, Brésiliennes, Portugaises, elles rompent leur isolement par l’action culturelle », Le Monde, 21 février 1987.

En savoir plus :

http://www.lacontemporaine.fr/index.php

Photographe - Farid L'haoua

Farid L'haoua, alors jeune militant de 25 ans, membre actif de l'ASTI (Association de Solidarité avec Tous les Immigrés) de Vienne et responsable commission jeune de la FASTI, rejoint la Marche le 25 octobre 1983 à l'étape de Valence, avec José Vieira, responsable de la FASTI. Il participera à la Marche d'abord dans le collectif d'organisation et d'accueil de l'étape de Vienne, en tant que "militant local", à la suite de quoi il décidera de s'engager encore davantage en rejoignant officiellement le groupe des marcheurs. Il fera ainsi partie du groupe des "marcheurs permanent" et sera rapidement désigné par ceux-ci comme un des premiers coordinateurs et porte-parole du groupe.

Son appareil photo dans le sac tout au long du parcours, Farid L'haoua devient également un des rares photographes de la marche "inside" (comme il intitulera le livre* de photographies qu'il publiera en 2014) ou de la marche de l'intérieur. Cette position particulière donne lieu à des photographies prises sous un angle intime et inédit, qui suivent le quotidien des marcheurs, les relations qui se tissent au fil du chemin, les rencontres sur le bord de la route, l'état d'esprit des marcheurs durant les semaines passées à marcher : des moments graves, de colère ou de désillusions aux explosions d'allégresse, de solidarité et d'espérance...

Il possède un fonds de 341 photographies argentiques couleurs et noir et blanc de cette époque, dont certaines reproductions sont en voie d'acquisition par le Musée national de l'histoire de l'immigration. Il est également référent au sein de l'Association des Marcheurs de 1983.

*L’HAOUA Farid | 1983 la Marche Inside…pour l’égalité des droits et contre le racisme
Lyon : EMCC, 2014, 142 p.

Légendes :

En savoir plus :

06 76 16 98 32

faridlhaoua@gmail.com

Médiathèque Tourcoing

La Médiathèque de la ville de Tourcoing conserve de nombreuses archives autour de l'histoire locale comprenant notamment un fonds d'ouvrages anciens ainsi qu'une collection ancienne de journaux roubaisiens et tourquennois.

Un ensemble d'archives de la presse locale (Nord Eclair et la Voix du Nord) relatif à la marche pour l'égalité et contre le racisme est conservé à la médiathèque de Tourcoing.

Article du Journal Nord Eclair du vendredi 25 novembre 1983

Article de la Voix du Nord du samedi 25 novembre 1983

Article de la Voix du Nord du samedi 26 novembre 1983

Article de la Voix du Nord, date ?

Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis (AD93)

Les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis existent depuis la création du Département en 1964. Elles sont une direction du Département de la Seine-Saint-Denis.

Ses missions sont la collecte, la conservation, le classement, la communication et la valorisation patrimoniale des archives publiques ou privées concernant le territoire départemental.

Parmi les archives disponibles autour de la marche pour l'égalité et contre le racisme, il existe un ensemble du photoreporte Pièrre Trovel, correspondant de l'Humanité dans les années 1960 puis photographe pour la ville de Saint-Denis (1967-1975) et enfin reporter-photographe du journal l'Humanité (1975-2010). Le reporter couvre en effet des étapes dans le Nord puis le passage d’une délégation des marcheurs dans la ville de Saint-Denis le 2 décembre.

Légendes :

- Marche pour l'égalité et contre le racisme. Rassemblement à la Mairie, Saint Denis (93), 2 décembre 1983.©Pierre Trovel

- Manifestants de la Marche pour l'égalité et contre le racisme à la Mairie, Saint-Denis (93), 2 décembre 1983. ©Pierre Trovel

En savoir plus :

https://archives.seinesaintdenis.fr